Les différents troubles liés à la parasomnie

La parasomnie regroupe plusieurs pathologies du sommeil telles que le somnambulisme, les terreurs nocturnes, les cauchemars récurrents et les troubles du comportement en sommeil paradoxal. Elle est caractérisée par des manifestations motrices, des manifestations verbales ou sensorielles durant le sommeil ou lors de l’endormissement. Elle est souvent bénigne mais peut avoir des répercutions sur la vie sociale de la personne qui en souffre. Le patient peut parfois se blesser durant la nuit en tombant de son lit ou en se cognant dans un meuble lors d’un déplacement involontaire par exemple. Les comportements du sujet peuvent paraître spectaculaires mais ne doivent pas inquiéter l’entourage.

Comment traiter le somnambulisme ?

Lors du sommeil lent profond, le somnambule, tout en dormant et sans en avoir conscience, peut réaliser des tâches complexes comme préparer un repas, monter ou descendre un escalier. Comme dans tous les cas de parasomnie, le somnambulisme en soit ne représente pas de danger pour l’organisme et la santé générale du patient. À ce jour, aucun traitement en particulier n’est prescrit pour agir sur les symptômes liés au somnambulisme. Toutefois, le nombre de manifestations peut être réduit en observant une bonne hygiène de vie, de manière à éviter les dettes de sommeil par exemple. Des actions préventives afin d’éviter que le somnambule ne se mette en danger pourront être mises en place : fermer les portes et les fenêtres, bloquer certains accès, utiliser du mobilier approprié…

Terreurs nocturnes ? Comment réagir ?

Ce sont en majorité les enfants qui sont touchés par les terreurs nocturnes. Parmi les signes de parasomnie reconnus dans les terreurs nocturnes, on peut identifier lors d’un réveil incomplet des cris, des pleurs et l’enfant peut se débattre violemment. Sans que les parents ne puissent rien y faire, l’enfant se rendort de lui-même quelques minutes plus tard et n’en garde pas de souvenir le lendemain. Il est inutile de vouloir réveiller l’enfant à tout prix. La présence des parents est toutefois une ressource importante pour le rassurer. Pour réduire et espacer les crises, l’enfant devra suivre des horaires réguliers de lever et de coucher et son besoin en sommeil devra être respecté tant sur la qualité que la quantité.

Les cauchemars, un autre symptôme de parasomnie

Qui n’a jamais fait de cauchemar ? En effet, parmi les parasomnies, les cauchemars sont les plus répandus et concernent toutes les tranches de la population, du jeune enfant à la personne âgée. Contrairement aux terreurs nocturnes, les cauchemars surviennent pendant le sommeil paradoxal et souvent en fin de nuit, provoquant sueurs, palpitations cardiaques et sursauts. Lorsque les cauchemars sont récurrents ou fréquents, et si le patient en retire des dommages, une psychothérapie pourrait être efficace afin de comprendre ces manifestations et agir en profondeur sur un éventuel mal-être, un souvenir douloureux ou une peur intérieure.

Troubles du comportement en sommeil paradoxal

Cris, coups, mouvements brusques et sauts au gré des rêves sont habituels durant les nuits des patients souffrant de troubles du comportement en sommeil paradoxal. Les premières victimes sont naturellement les conjoints qui subissent quotidiennement les agitations de leur partenaire, ce qui altère la qualité de leur propre sommeil. Le sujet ne se rend compte de rien et aucun souvenir ne subsiste le lendemain. Dans ce type de parasomnie, les symptômes décrits doivent toutefois alerter l’entourage car ils sont souvent liés à une pathologie neurologique à la source de lésions sur les zones du cerveau habituellement responsables d’une paralysie normale durant le sommeil.

Traiter la parasomnie aux Abymes avec le Docteur Phiraï

Dans la plupart des cas de parasomnie, aucune incidence sur l’état de santé psychique ou physique n’est observée. Pour votre conjoint, un enfant, un adolescent ou pour vous-même, le Docteur Phiraï vous invite toutefois à prendre rendez-vous pour un avis médical du lundi au vendredi de 8h à 13h et de 14h à 17h aux Abymes ou le mercredi matin à la polyclinique de la Guadeloupe.